Reduisez la duree de votre recherche demploi grace a la formation

Qu’elle fasse suite à un licenciement, une démission ou bien une rupture conventionnelle, la quête d’un nouvel emploi peut s’avérer très délicate, en particulier quand on ne bénéficie pas d’aptitudes particulièrement convoitées par les recruteurs.

Alors comment y remédier lorsqu’on se retrouve dans cette situation et que le bouche-à-oreilles ne suffit pas ? Idéalement, cela passe par une montée en compétences en tenant compte des besoins actuels des entreprises, comme en essayant d’anticiper ceux qu’elles présenteront dans le futur.

La formation continue prévient l’inactivité sur le marché du travail

Ces dernières années, bien que l’on compte toujours des personnes qualifiées dans certains domaines qui peinent ne serait-ce qu’à décrocher des entretiens d’embauche, il serait faux d’affirmer que le diplôme ne protège plus du chômage.

A titre d’exemple, le taux de chômage des actifs de 30-49 ans titulaires d’un bac +2 s’élevait à 3,9% en 2020 tandis que celui des personnes de la même tranche d’âge n’ayant aucun diplôme s’élevait à 15%.

Pour autant, obtenir le précieux sésame quand on est un actif inoccupé diplomé n’est pas une sinécure et il convient parfois de faire preuve d’une grande patience.

En 2017, un sondage réalisé par l’institut BVA révélait que la durée moyenne pour retrouver un emploi était de 7 mois. Ce délai est même un petit peu plus long quand on est un demandeur d’emploi et non un salarié en poste désireux d’évoluer dans une nouvelle entreprise (8,6 mois contre 6,3 mois d’attente).

Si certains doivent composer avec des contraintes géographiques ou familiales dont ils ne peuvent se départir, on compte également une partie de candidats dont les profils ne concordent plus avec les exigences et besoins actuels des employeurs.

Viser l’acquisition de compétences de métiers en tensions

Si cela n’étonnera pas les publics qui se sont intéressés à ce sujet, il demeure évidemment préférable, dans la mesure du possible, de faire l’acquisition de compétences dans un secteur pourvoyeur d’emplois.

Bien évidemment, les choix que vous pouvez effectuer à cet égard seront sans doute orientés par votre mode de vie, votre appétence pour un domaine et forcément vos talents actuels.

Si vous comptez déjà parmi les professionnels du développement ou avez à minima une sensibilité prononcée pour les mathématiques, la profession de Data Analyst ne manquera pas de susciter votre intérêt.

En 2023, Isabelle Rouhan, à la tête de l’Observatoire des Métiers du Futur, évoque déjà les secteurs d’activité les plus “en tension” actuellement et cite entre autres la logistique, la mobilité décarbonée et la santé.

Dans ces univers comme dans les autres, les “hard skills” sont loin d’être les seules compétences attendues de la part des recruteurs. Ces derniers cherchent aussi activement des profils dotés de “soft skills”, ces savoir-faire transférables tels que la gestion du temps, l’adaptabilité et la capacité à communiquer de manière adéquate avec différentes parties prenantes.

Du côté du demandeur d’emploi, l’acquisition de ses compétences relationnelles et comportementales permet plus largement de se préparer à évoluer sur le marché du travail dans des environnements très différents.

Tenir compte de l’évolution des métiers dans le futur

Vous avez également tout intérêt à prendre en considération l’évolution du marché du travail et vous enquérir à ce titre des professions qui sont susceptibles d’occuper une place beaucoup plus importante au cours des prochaines années. Sans surprise, la demande devrait être particulièrement soutenue dans le digital.

D’après les spécialistes, certains emplois de cette industrie auront le vent en poupe, à l’instar des postes de programmeur mobile, de délégué à la protection des données, de monteur vidéo ou encore d’expert en cybersécurité. L’un d’entre eux suscite votre intérêt ?

Sachez que sur Clic Compétences, les actifs dont le compte CPF est abondé ont l’occasion de financer partiellement ou entièrement des formations en développement.

Vieillissement de la population oblige, ce sont par ailleurs plus de 400 000 postes de professionnels de santé à recruter entre 2019 et 2030, dont des aides à domicile, des aides-soignant, des médecins et des infirmiers.

L’intérêt de suivre une formation démontré par la DARES

Si vous doutez des effets réels d’une formation sur l’employabilité, une enquête menée il y a quelques années devrait vous faire changer de position. Celle-ci suggère que la durée moyenne pour retrouver un emploi peut être réduite quand on développe ses compétences professionnelles via cette activité.

On doit en l’occurrence l’étude à la DARES, la Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques, qui dépend du Ministère du Travail. Elle a comparé les trajectoires professionnelles des demandeurs d’emploi étant entrés dans leur premier cursus de formation continue en 2017 et 2019 avec des chômeurs (aux caractéristiques analogues) qui, quant à eux ne l’étaient pas.

Les auteurs ont constaté que la probabilité pour les actifs inoccupés du premier groupe d’être embauchés était tout de même supérieure de 5,7 points dans les 12 mois suivant leur entrée en formation, sachant que cette probabilité augmente avec le temps.

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